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poetamarseille

3 mai 2007

La Ciotat

Décrépie par les profondes cicatrices

que la funeste asbeste a laissé en ton sein

tu as su garder ton âme

et te battre pour survivre!

Tes maisons ocres regardent toujours

le lieu de l'infamie

resté longtemps desert

aprés des années de prospérité imaginaire.

Les chantiers renaissent maintenant

tournés encore et toujours vers la mer

plus touristiques plus propres.

Le souffle coupé jadis se remet

à battre aux sons des jeunes marins,

aux bruits du vent de Nord Ouest,

aux vives couleurs bleues de ce ciel dégagé.

Comme pour flatter les anciens,

ceux qui ont péris des fibres amphybolles

ceux qui souffrent de leurs poumons malades

ceux qui craignent pour leur avenir;

Tu reconstruis sur les cendres encore

brulantes un avenir voué à fleurir

longuement.Comme pour remercier

les anciens d'avoir créé cette structure

au péril de leur vie, tes enfants

sément leur savoir sur les quais,

renouent les cabestans sur les bites metalliques.

Ton église pleure tes ouvriers disparus

et célébre maintenant les mariages

et les baptêmes de leurs fils courageux.

Sous l'aile protectrice de l'aigle, tu abrites

tes nouvelles coques pour

qu'une fois encore elles véhiculent

ton nom le long des mers et des océans

du monde;  afin de garder eternel

le souvenir des plaies indélébiles de ces fibres homicides.

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26 février 2007

musique

La poésie est la musique de l'âme.

Voltaire.

26 février 2007

la poésie

La poésie est de toutes les choses humaines la plus voisine des choses divines.

Victor Hugo.

25 février 2007

folle est la vache

Jamais en plusieurs millions d’années

La nature n’a été aussi outragée

Avec pour seul intérêt

Ces beaux billets

Ces beaux billets verts ou bleus ou jaunes

Ceux qui ont conduit l’homme

A faire manger

De la poudre de muscle strié

A des adeptes des herbacés

Malheur à nous

Qui avons abdiqué

Face à cette satané monnaie

Qui avons accepté

De faire manger

Des crustacés

A des chimpanzés

De là l’homme n’arrête pas de formuler

D’étranges pensées

Nagasaki Hiroshima

Plus personne n’y va

Plus personne ne va

Comparer ce que l’homme a pu modifier

Dans l’immensité de notre destinée

S’éteindra notre individualité

Mais l’humanité s’accrochera

Folle est la vache

Fou est le vache

Qui dans un élan

Dont le seul intérêt fut l’argent

A donné à manger

De la viande

A un végétarien

Horreur de la Nature

Jacob exulte

Cruzfield s’insurge

Comment confondre l’herbe

L’herbe que nourrit la terre

Les graminés qui enrhument les foins

Pulvérisant les pollens

Pour que leur reproduction

Assure notre évolution

Comment confondre l’herbe

Avec un muscle

La viande que le carnivore exulte

Ne peut en aucun cas remplacer

L’alimentation des cétacés

Les lois de la nature

De leur simplicité

Assure leur fiabilité

Dans leur globalité

Malformés surdoués déjantés

Nous ne serons pas balayés

Par quelques herbivores

Qui ont pu penser

Qu’en dépassant les bornes

De l’équilibre

Ils chanteraient les orgues

De notre funeste vanité

Après les cathares

Nous avons repoussés les barbares

Sans imaginer que le Tartare

Par sa protéine vérolée

Aurait pu nous infliger

Cette funeste destinée

L’herbivore mange de l’herbe

Le carnivore de la viande

Et l’homme affamé de richesse

Se nourrit de la destruction

De ceux qui à nos côtés

Essaient de survivre

Lorsque nous plongeons

Dans les abîmes les plus profond

De notre cupidité

Norbet tesiz 2002

24 février 2007

alarme

Alarme Je crains que bientôt nous ne versions une larme

Après avoir vaincu le puant dioxyde de souffre

Ne sommes nous pas en train de mettre le feu aux poudres

Agents oxydants particules d’ozone

Sans oublier le dioxyde de carbone

Voici j’en ai peur notre nouvel exploit

L’atmosphère se réchauffe quel émoi

Il ne suffisait pas de rougir les mers

Ou parfois de les noircir

Portsale sombre souvenir

Ou de rendre les ruisseaux si amer

Que les carpes ne puissent nager qu’à l’envers

Il ne suffisait pas quel enfer

Que la terre soit agressée par de multiples engrais

Pour produire plus et ensuite jeter

Atteindre la nappe phréatique

Empoisonner les sous sols et le monde aquatique

Tu es bien loin sciences naturelles

Quand j’apprenais le cycle de l’eau éternel

Voici maintenant que l’air que nous respirons

S’enrichit de gazs toxiques attention

Prenons garde à l’extinction des dinosaures

Ou des cités Maya et bien d’autres encore

Voyez vous cette catastrophe climatique

Eliminer ces hommes frénétiques

L’Univers ne nous attend pas

La terre mère ne nous défendra pas

Si elle nous a donné miraculeusement la vie

Elle pourrait brutalement aussi Nous la reprendre sans aucun souci

Alarme !

norbert tesiz  novenbre 2003

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23 février 2007

solutions sans avion

marcher

pédaler

courir

sprinter

ramer

hisser les voiles

tendre les toiles

nager vers les étoiles

mais surtout ne plus jamais utiliser l'avion ! dévorant notre oxygéne !!!

22 février 2007

si l'homme savait voler !

devons nous arrêter de prendre l'avion

qui dégage 90% des polluants atmosphériques liés au transport !

si nous laissions tranquille , les oiseaux ! exerçant leur art à la perfection .

OUI

22 février 2007

la beauté du monde

Les nuages sont gris

les flocons blancs !

norbert tesiz le 4 janvier 2007

22 février 2007

anniversaire

Que j'eus pensé , ne fusse qu'un seul instant,

Qu'un bouquet de fleurs put prendre l'aspect d'un sonnet

Pour tinter de dix neuf sons cette date automnale

Un vers par an passé, un verre pour fêter cette année

Révolue, dix-neuvième du nom. L'élan est engagé

Quittant l'enfance choyée, ouatée, feutrée.

Le train quitte la gare de bagages chargés.

Découvrir le monde , celui que nos parents racontent

parfois effrayant quand le regard d'enfant

observe les plus grands,

Leurs moeurs et coutumes variés.

Interrogation filiale et ancestrale,

L'acceptation est au centre des bougies !

Plonges au fond de ton océan

Y chercher le secret de ton âme singulière.

Norbert Tesiz . Le 12 octobre 2006

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